L’ostéopathie n’est pas seulement une méthode de soins… elle est philosophie…

Ostéopathie tissulaire :

A corps vivant, corps conscient. Voilà l’hypothèse à partir de laquelle Pierre Tricot a développé l’approche tissulaire en ostéopathie. Concevoir le système corporel comme conscient oblige le praticien à modifier complètement sa manière de l’aborder : d’objet sur lequel agir, il devient sujet avec lequel communiquer.

Démarrant ma pratique en cabinet en 1996 et y incluant l’approche tissulaire dès 2005, les mots de Jacques Andréva Duval, ostéopathe français, traduisent parfaitement mon ressenti :

« Tout est motilité, tout est mobilité ; tout est vivant, tout est viable. En tant qu’ostéopathe, notre travail est simplement de comprendre et de suivre ce mécanisme vivant. »

Notre palpation est proprioceptive (l’ostéopathe s’entraine et développe cette palpation profonde, non superficielle un peu au delà des limites considérées comme normales) :

« Nous nous identifions avec la qualité du tonus, avec les détails anatomiques et fonctionnels, et nous essayons d’amener les tissus du patient au point où la puissance pourra s’exprimer d’elle même. Tous les raffinements techniques ne doivent tendre qu’à ce but. (…) Chaque partie de nos mains doit être utilisée : nous palpons, nous percevons avec tous les tissus de la main, superficiels et surtout profonds ; (…) et nous percevons aussi avec tout notre corps.

Les « mains proprioceptives » fournissent le stimulus. Elles sont souples et douces, légères et profondes ; elles s’adaptent incessamment à toute altération possible : c’est une interaction flexible, intégrée et permanente. »

D’où le terme de « communication tissulaire » et d’où aussi cet impératif de « présence » et d’ « attention » de la part de l’ostéopathe.

 

La composante « somato-émotionnelle »

« Qui oserait prétendre aujourd’hui sans rougir que la réalité de l’être humain se cantonne au seul corps physique ? C’est ce qu’ont bien compris les ostéopathes qui, sur les traces de Still, cherchent à rencontrer l’être dans sa globalité, physique certes, mais aussi psychique et émotionnelle. Cela leur fait affronter la subjectivité et rencontrer l’opposition des tenants de la médecine cartésienne qui, s’acharnent à ne considérer que ce qui est mesurable, rejetant comme suspect ce qui ne l’est pas. Pourtant, même si nous ne savons pas quantifier ni expliquer notre action, l’ostéopathie prouve journellement son efficacité ; sinon, elle aurait depuis longtemps  disparu des pratiques de santé. » (Pierre Tricot)

 

L’énergétique chinoise :

Son éclairage me permet de tendre vers toujours plus de cohérence dans l’accompagnement des patients.

Aborder le symptôme comme un désordre dans la circulation de l’énergie et par la loi des analogies replacer l’homme dans son environnement (selon les principes élémentaux, corporels, émotionnels et spirituels).

« L’être humain, trait d’union entre Ciel et Terre ».